La vue sur l'Est de Tana


Le lac Mandroseza :

Réservoir en eau de la ville, la station de pompage de la JIRAMA s’y trouve. Date historique : le 04 décembre 1926, le premier hydravion réalisant la première liaison France – Madagascar s’y est posé. Anecdote : le départ était difficile qu’il fallait alléger l’avion au maximum et transporter tout au lac Itasy où il allait le récupérer ensuite.


Ambohipo :

Lieu de promenade d’Andrianampoinimerina et de pâturage des bœufs «  Volavita ».

L’Observatoire d’Ambohidempona :

Date de 1889 ; c’est le premier observatoire français de l’hémisphère austral. En septembre 1895, lorsque le corps expéditionnaire français marchait sur Antananarivo, le Premier Ministre ordonna la destruction d’Ambohidempona pour que le bâtiment ne serve pas de point d’appui pour le bombardement du Palais. Les deux secrétaires malgaches ont eu soin de démonter les instruments les plus précieux et de les mettre à l’abri au Collège de la colline voisine d’Ambohipo.


L’Université :

Fierté de la première République, elle fût créée en 1964.


Le Fort Duschène :

Camp militaire du nom d’un des trois Généraux du Corps expéditionnaire français : le Général Duschène. Les deux autres sont Metzinger et Voyron.


Les cressonnières :

Visibles dans les vallées presque partout dans cette partie est de la ville, elles ont l’allure d’un grand village à la Capitale.


La résidence de Jean LABORDE :

De retour à la Place d’Andohalo, nous faisons connaissance avec quelques bâtiments intéressants, dont la Maison de Laborde. Lors de sa première construction, de la large véranda pavée en pierre, on dispose d’une vue étonnante sur la plaine nord-ouest du Betsimitatatra. Lors de l’exil de jean LABORDE, ordonné par la Reine, la maison fut brûlée, puis reconstruite à l’identique à son  retour vers 1862. Depuis, elle a subi de nombreuses rénovations, dont la dernière, en 1985, a été effectuée par la coopération française qui l’occupe aujourd’hui.


Maison d’hôtes de Jean Laborde :

Surmontée d’un campanille-belvédère, cette maison de pierre fut construite vers 1870. Jean Laborde, devenu Consul de France, n’était pas moins un Intendant protocolaire au service de la reine et recevait les visiteurs officiels étrangers. Le nom de sa maison d’hôtes fut Maromiditra, qui signifiait « beaucoup de visiteurs ». Le bâtiment se trouve actuellement en face, un peu plus haut, de la Maison Jean Laborde, presque derrière l’enceinte de la cathédrale.


Le Bureau de Développement d’Antananarivo (BDA) :

Au coin de la rue, à l’opposé de la paroisse internationale francophone, le BDA a de nombreux documents sur l’Héritage architectural de la Haute Ville. A sa création en 1990, il s’appelait Département Municipal de l’Héritage Historique d’Antananarivo. Depuis, plusieurs coopérants français, architectes et urbaines, y ont travaillé.


La Cathédrale de l’Immaculée Conception d’Andohalo :

La Cathédrale catholique est édifiée à l’emplacement d’une première chapelle de bois et de chaume. Le père Alphonse TAIX a conçu l’édifice dont la consécration eut lieu en 1890. Un malheureux incident lors de sa construction : un Frère ouvrier du nom de Laborde fit une chute mortelle des trente mètres de la tour ouest.

Le Pape Jean Paul II y a tenu une messe en 1989 et a annoncé la béatification de Victoire Rasoamanarivo, officialisée en Août 1993 par le Vatican. Les effigies des deux personnages se trouvent sur la devanture de la cathédrale. Devant la Cathédrale, le tombeau commémoratif du martyre de Victoire RASOAMANARIVO est sous un autel qui sert de lieu de recueillement pour les croyants.
Du parvis de la Cathédrale, un escalier, « tohatohabato  RAZAFINDRAZAY », de 420 marches, permet de rejoindre Mahamasina cent mètre plus bas. Le passage fut ouvert en 1881 pour faciliter l’accès aux ateliers des Pères (Collège Saint Michel). Juste en dessous de la Cathédrale, une source coule dans les jardins potagers privés de la paroisse, avant de s’évacuer sur le flanc ouest de la colline.


L’école Razafindrahety :

Juste en face de la Cathédrale, nous pouvons insérer dans nos  commentaires l’école Razafindrahety. Ce collège protestant construit en 1820 par la London Missionary Society porte le nom de Princesse de la Reine RANAVALONA III. Il fut fréquenté par RANAVALONA II et RANAVALONA III. Les bâtiments centraux, en brique, furent réalisés en 1893. L’école est la plus ancienne d’Antananarivo et est aussi connue sous le nom de Ecole des filles d’Ambodin’Andohalo. C’est utilisé actuellement par la Direction nationale des écoles FJKM comme Institut de formation et de recherches pédagogiques.


La rue des Canons :

La rue qui descend de la place d’Antananarivo en passant par la Cathédrale catholique, surplombe  un morceau des remparts naturels de l’ancienne cité. A l’endroit où l’on peut voir tout ouest de la capitale, il y avait des « aviavy » (figuiers) centenaires qui dissimulaient dans leur ombre une quarantaine de canons offerts par le Roi d’Angleterre GEORGES III en 1817, à RADAMA I. Au début du siècle suivant, une partie fut transférée au Rova.
Le quartier d’Imarivolanitra termine la rue des canons. On trouve dans ce quartier l’ancienne imprimerie qui édité le premier  périodique en malgache. On y voit aussi quelques architectures anciennes.


Ambatovinaky :

Littéralement traduit : le rocher qu’on a fait éclater. Le temps du culte norvégien d’Ambatovinaky qu’on voit sur la gauche dans la rue en pente raide, est une église protestante luthérienne. La première partie du temple fut réalisée en 1875 par la Mission norvégienne. De  sa terrasse on jouit d’une superbe vue sur les quartiers de Faravohitra et d’Ambondrona. En continuant, un peu plus bas, remarquons la petite plaque sur la gauche, indiquant l’emplacement du premier théâtre à Antananarivo.

 
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